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Qu’est-ce que le gaz vert ? Découvrez cette énergie verte pleine d'avenir

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Publié le , mis à jour le

Le gaz vert, c’est quoi ? ENGIE dresse le portrait du biogaz, une énergie renouvelable qui pourrait permettre à la France de renforcer son autonomie énergétique.

À l’heure où le contexte géopolitique tend l’approvisionnement en gaz d’origine fossile, le gaz vert apparaît comme une solution doublement durable. Répondant à des enjeux environnementaux de plus en plus prégnants, il pourrait également être une des composantes clés vers le renforcement de l’autonomie énergétique de la France. Pourquoi ? Parce qu’il est produit à partir de matières organiques « renouvelables » ET locales. Découvrez-en davantage sur ce gaz qui s'impose progressivement comme une énergie verte d’avenir !

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Le gaz vert, c'est quoi ?

Le gaz vert, ou biogaz, est un gaz combustible bas carbone produit à partir de la fermentation de matières organiques. C’est ce qu’on appelle la méthanisation.

Parmi les matières qui libèrent du biogaz lors de leur décomposition, on trouve les effluents agricoles (lisiers, déjections animales), les boues des stations d’épuration ou encore certains biodéchets issus de l’industrie agroalimentaire et de la restauration collective.

C’est donc l’origine « renouvelable » de ces différentes sources de production qui permet d’apposer le qualificatif « vert » à côté de celui de « gaz ». Ce sont ces origines qui le différencient également du gaz naturel « classique ». Ce dernier étant extrait des sous-sols, il s’agit d'une énergie fossile dont les réserves ne sont pas inépuisables.

Si la méthanisation est le procédé de transformation du gaz renouvelable le plus courant, d’autres procédés peuvent aussi produire du gaz vert, tels que le power-to-gaz ou encore la pyrogazéification.

Gaz vert, biogaz et biométhane, est-ce la même chose ?

S’ils sont souvent utilisés indifféremment dans la vie courante, ces trois termes ne sont pourtant pas des synonymes parfaits. En effet, il existe quelques différences entre le gaz vert, le biogaz et le biométhane. 

Le terme “gaz vert” est en réalité un terme générique. Il désigne toutes les formes de gaz renouvelables : il peut aussi bien s’agir de biométhane que de biopropane par exemple. 

Le biométhane quant à lui est un gaz vert composé dans une très large proportion de molécules de méthane. C’est ce gaz qui peut être injecté dans le réseau de gaz de ville.

Enfin, le biogaz qualifie un gaz vert qui n’a pas encore été épuré. Comme nous allons le voir dans le point suivant, pour qu’il devienne du biométhane propre à être injecté dans le réseau, le biogaz doit d’abord être désulfuré, déshydraté et décarboné.

De quoi se compose le gaz vert ?

En fonction des matières organiques à partir desquelles il est produit, le gaz vert va contenir une quantité plus ou moins importante de biométhane. En moyenne, il en renferme entre 40 à 60 %.

Parmi les autres éléments qui le composent, on note la présence d’hydrogène sulfuré, un composant instable susceptible de rendre le biogaz toxique. C’est donc pour cette raison que le gaz vert doit subir un processus d’épuration de manière à ce que sa composition finale se rapproche le plus possible de celle du gaz naturel et que sa valorisation en soit facilitée.

Après ce traitement, il présente des propriétés similaires au gaz naturel : il est donc totalement miscible avec ce dernier. Cela signifie qu’on peut injecter le biométhane dans le réseau de distribution. Il s’y mélange sans difficultés avec le gaz naturel, d’origine fossile, et peut être utilisé par les consommateurs sans incidence sur leur matériel.

 

Le saviez-vous ?

Ce n’est pas l’homme qui a inventé le biogaz mais bien la nature elle-même ! Le biogaz est connu depuis longtemps sous le nom de « gaz du marais » ou de « feu follet ». Ce sont de petites flammes qui apparaissent spontanément à la surface de l’eau, dans les décharges sauvages ou dans les cimetières, précisément là où des matières organiques sont en état de décomposition avancée !

Comment est produit le gaz vert ?

Comme nous venons de le voir, le gaz vert provient de la décomposition de substances organiques. Oui, mais comment ça fonctionne ?

Le biogaz est obtenu à partir de la fermentation « anaérobie » de ces diverses matières, la fameuse « méthanisation ». À la différence du compostage qui, lui, est une fermentation produite en présence d’air (aérobie), la méthanisation, elle, requiert une absence totale d’oxygène, d’où le terme anaérobie. Ce n’est qu’à cette condition que les bactéries présentes dans les déchets vont pouvoir produire du méthane.

Pour réaliser une fermentation à grande échelle, les matières fermentescibles sont stockées dans de grands équipements appelés « méthaniseurs » qui sont généralement installés là où sont produites ces matières organiques.

Le gaz vert, une énergie d'avenir ?

Le gaz naturel est une source d’énergie fossile qui s’épuise et devrait être entièrement tarie dans moins de 100 ans. Il est donc urgent de soutenir la production d’énergies alternatives.

En 2015, le gouvernement français a promulgué la loi sur la transition énergétique. Dans son texte, la loi prévoit d’atteindre 32 % d’énergies renouvelables pour 2030. Pour satisfaire cet objectif ambitieux, la part du biogaz – ainsi que des autres énergies renouvelables – augmente progressivement dans la production de l’électricité et du gaz en France.

À terme, l’objectif de la filière gaz vert est d’atteindre 10 % de biogaz injecté dans le réseau national à l’horizon 2030, puis 100 % en 20501.

Comment utilise-t-on le gaz vert aujourd’hui ?

Comme nous l’avons vu un peu plus haut, le biométhane, produit à partir du traitement des déchets organiques, est un gaz totalement miscible dans le gaz naturel. Comme sa composition chimique est identique à celle du gaz naturel, il peut donc être injecté dans le réseau et être utilisé sans distinction et dans incidence sur le matériel par les usagers finaux.

Le biométhane peut donc servir à tous les usages du gaz en réseau : 

  • Le chauffage de votre logement ;

  • La cuisson ; 

  • La production d’eau chaude sanitaire. 

Il est important de savoir que ce gaz d’origine 100% renouvelable et locale fonctionne avec les équipements gaz que vous possédez déjà : votre chaudière gaz, votre cuisinière, votre chauffe-eau…

Si vous souhaitez utiliser du biométhane chez vous, rien de plus simple. Contactez simplement ENGIE et souscrivez une offre de gaz vert. Avec l’option gaz vert+, vous soutenez en outre la filière des sites de production de biogaz exclusivement installés en France. 

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Le gaz vert permet également à certains véhicules de rouler : les bus, cars, camions et véhicules utilitaires équipés au GNV (Gaz Naturel Véhicule) peuvent indifféremment utiliser du gaz naturel ou du BioGNV. Avec ce dernier, l’empreinte écologique est considérablement réduite (moins 80% d’émissions de CO2 par rapport au diesel2). De plus, ils consomment un carburant “made in France” propice à la création d’emplois locaux non-délocalisables.

Enfin, le biogaz joue également un rôle indirect sur le verdissement de l’agriculture. Lors des phases de production du gaz vert, du digestat est produit. Or, il s’agit d’un engrais organique pouvant être répandu par les exploitants agricoles, en remplacement d’engrais chimiques ou minéraux d’origine fossile.

Quelle différence entre gaz vert et compensé carbone ?

La combustion du gaz naturel est responsable d’importantes émissions de CO2. Pour compenser cet impact sur l’environnement, les fournisseurs d’énergie proposent à leurs clients deux types d’offres :

  • des offres de gaz vert : le gaz provenant de sources organiques renouvelables est injecté dans le réseau national par une unité de méthanisation ;
  • des offres de gaz compensées carbone : une partie de la facture du client ayant souscrit cette offre est utilisée pour soutenir des projets visant à compenser les émissions de CO2 inhérentes à l’utilisation du gaz naturel.

ENGIE et le gaz vert

Convaincu de la part croissante que va occuper le biogaz dans le futur mix énergétique de l’Europe, le Groupe ENGIE s’engage pour accompagner l’industrialisation de la filière. 

Avec sa filiale ENGIE BiOZ, le Groupe développe, finance, construit et exploite des unités d'injection de biométhane dans le réseau de gaz français. Près de 20 centrales sont d’ores et déjà en exploitation : 

En 2021, ces unités d'exploitation ont produit 425 GWh/an d’énergie pour plus de 330 000 tonnes de matières valorisées. Elles sont par ailleurs en partenariat avec plus de 440 agriculteurs et plus de 200 industries de l’agro-alimentaire. De cette manière, ENGIE BiOZ s’inscrit dans une logique d’économie circulaire dont la dimension territoriale est forte. 

Parallèlement, ENGIE prévoit de co-investir, aux côtés de CMA CGM, dans le projet Salamandre, dont l’objectif est de produire du biométhane de 2e génération, à partir de déchets de bois. Grâce à la technique de la pyrogazéification, l'unité vise une production annuelle de 11 000 tonnes de biométhane dès 2026 et jusqu’à 200 000 tonnes de gaz renouvelables d’ici 2028. Cette production devrait participer à couvrir les besoins de CMA CGM et de l’industrie du shipping, dans le but de décarboner massivement ces activités et atteindre, à terme, le net zéro carbone.

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Gaz vert : ce qu'il faut retenir

  1. Le gaz vert est un terme générique qualifiant un gaz d’origine renouvelable, produit à partir de déchets organiques (déchets ménagers, déchets de l’agro-industrie, de l’agriculture…).

  2. Une fois ces déchets transformés, on obtient du biogaz qui est ensuite purifié pour obtenir du biométhane. Ce dernier est de la qualité du gaz naturel : il peut donc être injecté dans le réseau pour couvrir des usages de chauffage, de cuisine ou encore de production d’eau chaude. Il peut également être valorisé sous la forme de bioGNV, un carburant vert.

  3. Convaincu que le gaz vert est une brique indispensable pour renforcer l’autonomie énergétique de l’Europe, le Groupe ENGIE s’engage. Au travers de sa filiale ENGIE BiOZ ou du projet Salamandre par exemple, le groupe soutient et structure la filière du biométhane.

Comment fonctionne l’option Gaz Vert + ?

Chaque mois, ENGIE achète une part de votre consommation de gaz (5 à 100%) auprès de sites de production de gaz d’origine renouvelable. ENGIE injecte ensuite ce biométhane dans les réseaux de distribution.

Comment souscrire à une option Vert+?

La démarche est très simple. Commencez par vous connecter à votre Espace Client. Si ce n’est pas déjà fait, activez-le. Ensuite, rendez-vous dans l'onglet Mon contrat : sélectionnez l'option Vert+ de votre choix pour qu’elle soit automatiquement ajoutée à votre contrat, sans rien changer par ailleurs.

Le gaz vert d’ENGIE est-il 100% français ?

Oui, toutes les unités de production sont situées sur le territoire métropolitain. Dans le cadre de l’option Gaz Vert+, ENGIE achète le gaz vert auprès de trois producteurs français : l’unité de méthanisation agricole Biogaz Pévèle (Wannehain), le centre de stockage des déchets ménagers et industriels (Saint Maximin), le SILA (Cran Gevrier).

 

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