Transport du gaz jusqu’à ma maison : un périple entre terre et mer !

de lecture

Publié le

Vous êtes-vous déjà demandé comment le gaz naturel arrivait jusque chez vous ? Les gisements se trouvent généralement à des milliers de kilomètres de votre jolie chaudière. Mais alors, comment le gaz est-il transporté ? Sous terre, en mer, liquide ou gazeux… vous ne serez pas déçus du voyage !

Il y a du gaz dans l’eau (et non l’inverse...)

Avant de transporter le gaz, il faut d’abord aller le chercher là où il se trouve. C’est-à-dire, sous la terre ou la mer, à des kilomètres de profondeur. Une fois trouvé, l’idée est de le faire remonter jusqu’à la surface…

Ok, mais comment ? Grâce à des infrastructures d’extraction installées sur terre (onshore) ou en mer (offshore) et reliées aux gisements de gaz par de grands puits.

Et ensuite : on décompresse ! Le gisement de gaz étant naturellement sous pression, le contact avec l’air fait automatiquement sortir le gaz. C’est ce qu’il se passe quand le puit atteint le gisement : la décompression fait remonter le gaz jusqu’à la surface. C’est logique (quand on a bien suivi ses cours de physique-chimie à l’école…). Imaginez une bouteille de soda : elle aussi sous pression, lorsque vous l’ouvrez (et la mettez donc en contact avec l’air) : pshhhhhhht, le gaz s’échape !

Une fois récupéré et avant de parcourir le globe, le gaz fait escale dans une usine de traitement. Il est alors traité et épuré, pour éliminer notamment des composés corrosifs (soufre) qui ne feraient pas bon ménage avec les infrastructures de transport !

 

Le transport du gaz : deux options possibles

Une fois extrait et traité, la troisième étape, c’est le transport du gaz jusqu’aux points de consommation. C’est-à-dire, chez vous, par exemple. Pour chauffer votre appartement, cuisiner vos cordons bleus ou prendre une bonne douche à l’eau chaude...

Option 1 : les gazoducs, ces héros invisibles

L’option la plus répandue pour transporter le gaz jusque chez vous est celle des gazoducs. Ce sont d’immenses canalisations qui transportent le gaz naturel sur des distances allant jusqu’à plus de 3 000 km1. Et tout ceci, à l’abri des regards. En effet, le plus souvent, ces grands tubes d’acier sont enfouis sous terre ou sous l’eau et travaillent donc dans l’ombre.

C’est la pression qui permet au gaz d’avancer dans ces longs tuyaux, à une vitesse pouvant atteindre 40 km/h1. Et pour être sûr de « mettre les gaz », des stations de compression sont installées tous les 100 à 200 km1 afin d’augmenter la pression et donc la vitesse de transport.

 

Escale à l’usine de traitement

Une fois récupéré et avant de parcourir le globe, le gaz fait escale dans une usine de traitement. Il est alors traité et épuré, pour éliminer notamment des composés corrosifs (soufre) qui ne feraient pas bon ménage avec les infrastructures de transport !

 

Le transport du gaz : deux options possibles

Une fois extrait et traité, la troisième étape, c’est le transport du gaz jusqu’aux points de consommation. C’est-à-dire, chez vous, par exemple. Pour chauffer votre appartement, cuisiner vos cordons bleus ou prendre une bonne douche à l’eau chaude...

Option 1 : les gazoducs, ces héros invisibles

L’option la plus répandue pour transporter le gaz jusque chez vous est celle des gazoducs. Ce sont d’immenses canalisations qui transportent le gaz naturel sur des distances allant jusqu’à plus de 3 000 km1. Et tout ceci, à l’abri des regards. En effet, le plus souvent, ces grands tubes d’acier sont enfouis sous terre ou sous l’eau et travaillent donc dans l’ombre.

C’est la pression qui permet au gaz d’avancer dans ces longs tuyaux, à une vitesse pouvant atteindre 40 km/h1. Et pour être sûr de « mettre les gaz », des stations de compression sont installées tous les 100 à 200 km1 afin d’augmenter la pression et donc la vitesse de transport.

Escale à l’usine de traitement

Une fois récupéré et avant de parcourir le globe, le gaz fait escale dans une usine de traitement. Il est alors traité et épuré, pour éliminer notamment des composés corrosifs (soufre) qui ne feraient pas bon ménage avec les infrastructures de transport !

 

Le transport du gaz : deux options possibles

Une fois extrait et traité, la troisième étape, c’est le transport du gaz jusqu’aux points de consommation. C’est-à-dire, chez vous, par exemple. Pour chauffer votre appartement, cuisiner vos cordons bleus ou prendre une bonne douche à l’eau chaude...

Option 1 : les gazoducs, ces héros invisibles

L’option la plus répandue pour transporter le gaz jusque chez vous est celle des gazoducs. Ce sont d’immenses canalisations qui transportent le gaz naturel sur des distances allant jusqu’à plus de 3 000 km1. Et tout ceci, à l’abri des regards. En effet, le plus souvent, ces grands tubes d’acier sont enfouis sous terre ou sous l’eau et travaillent donc dans l’ombre.

C’est la pression qui permet au gaz d’avancer dans ces longs tuyaux, à une vitesse pouvant atteindre 40 km/h1. Et pour être sûr de « mettre les gaz », des stations de compression sont installées tous les 100 à 200 km1 afin d’augmenter la pression et donc la vitesse de transport.

Gaz Tranquillité : choisissez une offre au plus près des tarifs réglementés
Votre prix est indexé sur les évolutions des tarifs réglementés, à la hausse comme à la baisse
Gazoducs : nos autoroutes souterrainestest

Cachés sous nos pieds, les gazoducs circulent dans le monde entier sur plus d’un million de kilomètres1. Pour vous faire une idée, leur longueur correspond à 25 fois la circonférence de la terre1, soit plus d’un million de km !

En France, le réseau de gazoducs géré par GRTgaz est très dense : il fait plus de 32 000 km et compte pas moins de 26 stations de compression.

Option 2 : le méthanier, ou quand le gaz liquide part en croisière

Si la distance est trop longue pour un transport en gazoduc, il est possible d’acheminer le gaz sur de grands bateaux pouvant aller jusqu’à 345 mètres de long1 : on les appelle les méthaniers.

Mais attention, le gaz ne monte pas à bord du navire sous sa forme habituelle : de l’état gazeux, sa température est abaissée à -160° C pour le transformer en gaz naturel liquide. Pourquoi ? La raison est très simple : une fois liquéfié, le volume du gaz est réduit 600 fois ! On peut donc le stocker plus facilement et le transporter en plus grande quantité. C’est ce qu’on appelle le GNL : le gaz naturel liquéfié.

C’est seulement à son arrivée, dans un terminal méthanier, que le gaz naturel retrouvera sa forme gazeuse et qu’il sera odorisé avant d’entrer dans les réseaux de distribution. En effet, le gaz naturel n’a, à l’origine, pas d’odeur. Alors pour des raisons de sécurité, et nous aider à détecter d’éventuelles fuites, un composant chimique est ajouté. C’est à lui que l’on doit la fameuse « odeur de gaz » que nous connaissons.

 

Grâce aux réseaux de distribution, le gaz arrive chez vous !

Lorsque le gaz quitte le réseau de transport (les gazoducs ou le terminal méthanier), il se fait une place dans le réseau de distribution pour arriver jusque chez vous. Il emprunte un ensemble de  canalisations souterraines qui, au total, atteignent plus de 190 000 km et déservent près de 11 millions de clients!

Le stockage : pour un approvisionnement stable tout au long de l'année

La consommation de gaz des utilisateurs finaux est variable et augmente notamment à mesure que l’hiver arrive. Pour être assuré de pouvoir fournir du gaz au bon endroit et au bon moment, le stockage est essentiel !

ENGIE, par l’intermédiaire de sa filiale Storengy, détient plus de 10 milliards de m3 sur 14 sites de stockage souterrains en France3

Vous l’aurez compris, le gaz a plusieurs vies avant d’arriver dans votre nid douillet. Mais ce long périple vaut le coup, non ? Grâce à ce système d’acheminement du gaz, il ne vous reste plus qu’à appuyer sur un bouton chez vous pour profiter d’une énergie fiable et économique. À vous les hivers au chaud et les bons petits plats pour vos dîners entre amis !

Conditions de l'offre/des offres et autres informations

Cet article vous a-t-il été utile ?

Partager cet article

Nous avons sélectionné ces articles pour vous