Quels changements apporte le nouveau diagnostic de performance énergétique ?

Chercher à acheter un appartement ou une maison, c’est se poser de nombreuses questions. Est-ce le bon quartier ? La bonne ville ? Et l’exposition ? Mais pour choisir et trouver la perle rare, il faut également se poser des questions plus techniques, et consulter différents diagnostics sur l’état du logement en question. C’est à ce moment-là que les acheteurs peuvent consulter le « DPE » pour « Diagnostic de performance énergétique ».

Ce document qui détaille la consommation énergétique du logement vient d’être renforcé dans le cadre des lois ELAN (évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) et Climat et résilience. Le but : répondre aux enjeux du réchauffement climatique et permettre aux acheteurs de faire des choix éclairés et adaptés aux évolutions futures.

Les principales nouveautés du Diagnostic de Performance Énergétique

Désormais, le DPE est opposable : si l’acheteur estime que le logement plus énergivore qu’annoncé, la responsabilité du vendeur pourra être engagée.

• En plus de chauffage et de la climatisation, le DPE compte également l’éclairage et les auxiliaires de chauffage (pompes de circulation du réseau de distribution de chauffage, eau chaude sanitaire…)
• Une fourchette d’estimation de la facture énergétique annuelle du logement apparait désormais sur le DPE
• La note finale intègre aussi bien la consommation d’énergie du logement que les émissions de gaz à effet de serre générées.
• Le nouveau DPE intègre un indicateur de confort en période estivale et une recommandation quant aux travaux à effectuer pour l’améliorer
• La méthode de calcul des performances de l’isolation adopte une méthode plus précise qu’auparavant
• La qualité de l’air intérieur, les conduits d’aération et/ou de ventilation devront aussi être renseignés

Si tous ces changements sont uniquement relatifs au DPE, ils auront également impact sur les annonces immobilières que vous consulterez en ligne ou en agence : depuis le 1er juillet, l’étiquette carbone doit figurer sur celles-ci, et à partir du 1er janvier 2022 les dépenses d’énergie théorique de chauffage et d’énergie devront être mentionnées. Autre nouveauté à la même date, les biens les plus énergivores devront pouvoir être identifiés comme tels (classés F ou G).