L’agriculture durable

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Selon le rapport de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement de l'Organisation des Nations unies, l’agriculture durable est basée sur les principes du développement durable et s’oppose à l’agriculture intensive. 

L'agriculture durable, qu'est-ce que c'est ? 

 

Le territoire francilien, selon l’ADEME, se compose à moitié de terres agricoles et compte près de 4800 exploitations. Le Ministère de la Transition écologique nous indique que « les progrès de l’agriculture depuis 50 ans ont conduit à une augmentation importante de la productivité. Ces performances résultent d’un modèle de développement agricole fondé sur l’utilisation croissante d’intrants (semences, engrais et produits phytosanitaires) pour maximiser les rendements, l’intensification des méthodes de production, la spécialisation des productions à l’échelle des exploitations agricoles et des territoires. Mais cette évolution a atteint ses limites avec le plafonnement des rendements l’épuisement des ressources nécessaires à la production agricole (phosphore, énergie, sols, biodiversité...), la dégradation des milieux (eau, air...) et les enjeux du changement climatique qu’elle génère.»
 

Quels sont les principes de l’agriculture durable ?


Le développement durable a pour objectif le développement économique actuel, sans compromettre les ressources et la qualité de l’environnement des générations futures. L’agriculture durable est basée sur les trois piliers du développement durable : écologique, social et économique.

Une agriculture durable doit nourrir la population et développer l’économie tout en limitant son impact sur l’environnement afin d’être pérenne. Pour cela, elle doit le plus possible être basée sur un système circulaire, permettant le maintien et la régénération des ressources, voire leur amélioration.

L’agriculture durable est en fait le retour moderne aux principes mêmes de l’agriculture ancestrale, qui préservait ses ressources, recyclait ses déchets et protégeait ses semences et ses espèces.

Une agriculture durable doit essayer d’appliquer au maximum ces principes :

  1. Utilisation optimale des ressources naturelles, en priorité de l’eau.
  2. Recyclage des déchets végétaux et animaux pour fertiliser et maintenir la qualité des sols (compost et fumier).
  3. Utilisation des déchets verts comme biomasse (combustible, carburant, biogaz) pour créer de l’énergie.
  4. Limitation des émissions de gaz à effet de serre, notamment en favorisant les circuits de consommation courts.
  5. Limitation de la pollution des milieux, en diminuant l’utilisation des engrais et des pesticides.
  6. Maintien et utilisation des prédateurs et pollinisateurs naturels
  7. Traçabilité des produits pour garantir la sécurité alimentaire.
  8. Maintien de la biodiversité, de l’écosystème naturel et du patrimoine génétique des espèces cultivées endémiques.
  9. Aménagement des paysages agricoles et lutte contre la désertification.
  10. Respect du bien-être animal.
  11. Respect des conditions de travail et de la santé des travailleurs et des habitants.
  12. Développement économique local.
Agriculture durable

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Enjeux et limites de l’agriculture durable

L’agriculture durable est développée par des sociétés ayant pris conscience des limites de l’agriculture intensive. Certains pays, comme les Etats du Sud, pensent en priorité à nourrir leur population.

Aussi, les Européens et les Américains s’opposent sur la conduite à tenir en matière de politique agricole mondiale, notamment pour les pays en voie de développement. Pour l’Europe, l’agriculture durable est la condition sine qua non pour assurer les ressources alimentaires des générations futures et préserver l’environnement. Penser global, consommer local est à la base de cette théorie. Les Américains, quant à eux, moins préoccupés pour la plupart par la pollution de l’environnement, misent sur le développement de la mécanisation et des OGM pour accroître les rendements et nourrir la population mondiale, toujours plus nombreuse.

L’agriculture durable devra faire ses preuves face à l’agriculture intensive. Si elle est plus raisonnable, en refusant notamment la surexploitation des sols et la pollution, elle ne peut présenter les mêmes rendements à court terme que sa rivale ultra-performante.


Une nouvelle solution en faveur du développement durable : l’agriculture urbaine

Dans un monde de plus en plus urbanisé et devant faire face à des pénuries alimentaires, l'agriculture urbaine s'impose comme l'une des solutions à ces problèmes.

L'agriculture urbaine et périurbaine désigne la production de légumes, de fruits et autres aliments en ville. Elle peut être pratiquée sur des toits, dans des cours, des potagers partagés et même dans des espaces publics. L'ONU et la FAO (Food and Agriculture Organization) préconisent cette solution pour répondre aux besoins alimentaires des zones urbanisées, notamment dans les villes et les pays pauvres.

L’agriculture urbaine représente une alternative pour réduire les impacts environnementaux :

  • Différentes denrées alimentaires peuvent être produites grâce à l'agriculture urbaine. Il est tout à fait possible de faire pousser des légumes, des fruits, des herbes aromatiques mais aussi des fleurs consommables et de produire des graines. Les fermiers urbains peuvent aussi choisir d'élever des poules ou encore des lapins. Enfin, grâce aux arbres fruitiers (pommiers, cerisiers ou autres), on peut consommer les fruits directement, ou alors en extraire le jus en boisson.
  •  L'agriculture urbaine est une façon de jardiner responsable, de faire diminuer les émissions de CO2 et aussi les coûts de production. Par ailleurs, les fermes urbaines peuvent générer des emplois, depuis la production jusqu'à la vente et la distribution. Enfin, l'agriculture au cœur des villes répond à une demande croissante des citadins de (re-)tisser des liens avec la nature.

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