Comment bien choisir vos fenêtres ?
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Chaleur, lumière, économies d’énergie… pour choisir vos nouvelles fenêtres, ne laissez rien au hasard. Comme vous le savez déjà (ou pas), une fenêtre est composée d’un vitrage et d’un châssis. Mais savez-vous comment les choisir et les comparer ? Lisez notre décryptage : dans quelques minutes, les fenêtres n’auront plus de secret pour vous !
Ce qu'il faut savoir sur la performances des fenêtres
Pour choisir vos fenêtres, prêtez bien attention à leurs différentes caractéristiques, notamment en termes d’isolation thermique.
Pour le vitrage uniquement :
- Le facteur de transmission solaire (Sw, exprimé en pourcentage) : il représente la quantité d’énergie solaire transmise par le vitrage.. Plus Sw est grand, plus la quantité d’énergie transmise est importante et vous permettra de bénéficier des apports solaires gratuits. A l’inverse un vitrage avec un Sw faible limitera les risques de surchauffe en été.
- Le coefficient de transmission thermique du vitrage (Ug ou U glass, exprimé en W/m2K) : il représente la quantité de chaleur transmise par le vitrage. De même, plus il est faible, meilleure est votre isolation thermique. Un bon vitrage doit avoir un coefficient Ug inférieur ou égal à 1,1 W/m2K.
Pour la fenêtre (vitrage + châssis) :
- Le coefficient de déperditions thermiques de la fenêtre (Uw ou U window, exprimé en W/m2K) : contrairement au précédent, il tient compte des déperditions thermiques sur la totalité de la fenêtre. Il vous permettra donc de comparer les fenêtres entre elles. Plus le coefficient Uw est faible, mieux vous êtes isolé. Pour une performance thermique satisfaisante, choisissez une fenêtre avec un coefficient Uw inférieur ou égal à 1,3 W/m2K.
Le taux de transmission lumineuse (TL, exprimé en pourcentage) représente la quantité de lumière qui traverse le vitrage. Plus il est élevé, plus la lumière passe !
Isolation de vos fenêtres : choisissez le bon vitrage !
Vitrage simple, double ou triple, isolation renforcée… connaissez-vous vraiment les différences ?
- Le simple vitrage : aujourd’hui obsolète, il est à éviter. Ce type de vitrage est le moins isolant et vous fera perdre une grande quantité de chaleur. Si vos fenêtres en sont équipées, vous feriez mieux de les remplacer par du double ou triple vitrage avant l’hiver.
- Le double vitrage :
- standard : constitué de deux vitres enfermant une couche d’air appelée « lame d’air », c’est un excellent isolant thermique. Plus efficace que le simple vitrage, il diminue la condensation sur les vitres et les déperditions thermiques.
- à isolation renforcée / à basse émissivité1 : l’air enfermé entre les deux vitres est remplacé par un gaz dit « rare », de l’argon le plus souvent. Plus lourd et dépourvu d’humidité, ce gaz améliore encore l’isolation de votre double vitrage.
- Le triple vitrage :comme vous pouvez l’imaginer, le triple vitrage est le plus isolant (et le plus cher aussi) de tous les types de vitrage. Sur le même principe que le double vitrage, il est cette fois-ci composé de trois vitres qui enferment deux espaces remplis d’air. Il pourra lui aussi être à isolation renforcée grâce à un remplissage au gaz rare ou à basse émissivité grâce à de l’oxyde métallique. Il est adapté pour les bâtiments neufs (résidentiels ou collectifs) ou dans les cas de rénovation totale de la fenêtre avec remplacement des dormants existants.
À savoir : si vous souhaitez installer un triple vitrage, faites bien attention car son poids pourrait vous surprendre. Par ailleurs, si sa structure permet une isolation optimale, son facteur solaire et sa transmission lumineuse sont plus faibles : l’énergie du soleil et la lumière traversent difficilement les trois vitres.
Et le châssis, vous y avez pensé ?
Classés en trois grandes familles selon le matériau principal utilisé (bois, aluminium ou PVC), les châssis modernes offrent tous d’excellentes performances en termes de perméabilité à l’air et d’étanchéité à l’eau. Votre choix dépendra donc surtout de l’esthétique recherchée et de votre budget.
Attention aux châssis en aluminium sans rupture de pont thermique2 : ils sont à proscrire ! En raison de la forte conductivité thermique de ce matériau, ils sont source de déperditions thermiques et d’inconfort.